LA MAIRIE
Installée dans ses locaux depuis 1983 (municipales de 1983) la mairie était
auparavant dans une maison basse derrière l’église et encore auparavant
dans le château.
Un ancien bâtiment en ruine est reconstruit en 1849-50 (date visible sur
le pignon), à l’initiative du Comte de Chambord alors en exil pour y abriter
une école de filles tenue par les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul.
Une autre école de garçons, non tenue par des religieux, se trouvait dans
le même temps dans la maison basse jouxtant la mairie, qui devint école mixte en 1914.
Cette école fut transférée dans le bâtiment en 1850 et l’école de Chambord (classe unique) fut supprimée en 1978, faute d’élèves en nombre suffisant.
L’actuelle salle du Conseil a été la nouvelle classe ajoutée en 1897 à l’école des Sœurs.
L’EGLISE SAINT LOUIS
Présence à « Cambort » d’un établissement religieux primitif depuis le
IXème siècle.
Eglise collégiale au XIIème siècle, dépendant d’une abbaye de Blois,
dénommé « prieuré Notre Dame ».
Au temps de la Renaissance :
1562 : des huguenots tuent le curé en pleine messe pendant les guerres
de religion.
Sous Louis XIV :
-1666 : création à la demande du roi de la paroisse de Chambord et
nouveau vocable : « église Saint Louis ».
-1669, travaux importants de remise en état et agrandissement du
bâtiment existant : les deux petites chapelles latérales peu saillantes du
chevet semblent être ajoutées à ce moment.
-1684, un projet ambitieux de Jules Hardouin-Mansart l’architecte de
Versailles prévoit d’établir des écuries au devant du château (ruines
actuelles), des jardins à l’arrière (non réalisés), des canalisations en
douves et bassins pour la rivière (partiellement réalisés) et une nouvelle
église dans l’axe de la Porte Dauphine, sur le côté ouest du château (non
réalisée).
Au XVIII ème siècle :
Vie religieuse plus importante du fait de la cour du roi de Pologne en exil à
Chambord de 1725 à 1733 puis de la présence du maréchal Maurice de
Saxe de 1748 à 1750 (beaucoup de mariages entre jeunes filles du pays
et cavaliers du régiment de Saxe (« les Uhlans »).
Période révolutionnaire :
L’église devient le « temple de la Raison », le clocher est coiffé d’un
bonnet phrygien.
La procession du 15 août et la fête de Saint Louis sont supprimés.
Le XII messidor an III (30 juin 1795), remise en l’état initial.
Au XIX ème siècle :
Nouveaux travaux en 1853 : clocher dans le style des cheminées du
château, puis ajout de deux plus grandes chapelles latérales et décor peint
à l’intérieur.
Au XX ème siècle :
Sauvetage du village et du château par l’abbé Gilg au moment de la
semaine tragique d’août 1944.
LE PRESBYTERE
Ancienne maison du curé construite sous Louis XIV en 1685, agrandie au
fil du temps.
Un ancien cimetière qui se trouvait à gauche de l’église a été à l’époque
déplacé derrière l’église (actuel terrain de tennis communal).
LA GRANGE AUX DIMES
Bâtisse qui passe, d’après son nom, pour être antérieure au XVI ème siècle,
cependant, elle ne figure jamais sur les plans du village avant le milieu du
XVIIIème siècle.
Grange supérieure sur un niveau de salles voûtées qui ont servi de caves
à vin et parfois de prisons.
A été le centre de commerces variés puis salle des fêtes en 1893.
Aujourd’hui salle communale depuis 1969.
MAISON LE LONG DE LA RUE
Maison construite en 1855.
La partie qui regarde vers l’église était l’Ecole des garçons puis école
mixte jusqu’en .
Le reste était la Mairie jusqu’en 1983.
LA MAISON DES VEUVES
Construction de 1849 au-dessus d’une longue cave à cellules qui servait
sous Louis XIV pour le château.
Son nom d’origine témoigne de la bienveillance du Comte de Chambord
sur les gens de son domaine qui bénéficiaient de sa protection pendant
toute leur vie, et entre autre les veuves d’ouvriers logées gratuitement
dans cette maison.
On retrouve en façade les six logements prévus à l’origine.
L’habillage du pignon est contemporain ; le bassin pourrait provenir des
jardins XIX ème du château.
LA MAISON FORESTIERE DES REFRACTAIRES
A cet emplacement figurait au temps de Louis XIV la maison du faisandier.
Bâtiment reconstruit après guerre suite à l’incendie d’une ancienne bâtisse
dite « des Menuisiers » lors de la semaine tragique d’août 1944.
Baptisée ainsi à la mémoire des réfractaires au STO qui furent cachés
dans le parc de Chambord avec la complicité des agents forestiers de
l’époque.
C’est aujourd’hui le service administratif du Domaine National de
CHAMBORD.
LA FERME DE LINA
Autre bâtiment qui a souffert des événements d’août 1944 : il ne reste
plus qu’un corps de bâtiment sur les trois qui formait avant la ferme de
Lina (nom de la fille du maréchal Berthier, prince de Wagram, nouveau
nom donné à Chambord sous Napoléon Ier).
Ancien Hôtel de M. de Montmorency, connétable et fidèle serviteur des
rois François Ier et Henri II, qui bénéficia en 1557 d’une demeure privée à
l’abord immédiat du château, avec enceinte close de murs.
Diane de Poitiers, favorite du roi Henri, est dite y avoir résidé.
Il a existé jusqu’aux années 60 des maisons greffées le long du mur
d’enceinte, démolies depuis.
LA MAISON DE LA JUSTICE
Ainsi dénommée car au temps de Louis XIV s’y trouvait deux cellules dites
les prisons et à côté la maison du capitaine du château, face à l’actuelle
ferme de Lina.
On voit encore une ouverture munie de barreaux, dégagée depuis peu lors d’un ravalement de la façade.
LE PIGEONNIER
A été construit en 1819, du temps de la veuve du maréchal Berthier, afin
de pouvoir bénéficier de la fiente comme engrais et des jeunes pigeons
pour la table.
Sert aujourd’hui de station de pompage et de château d’eau
LE CIMETIERE
Emplacement du cimetière depuis 1914, avec transfert des sépultures
depuis l’ancien cimetière du temps de Louis XIV (actuel terrain de tennis).
Source: LA BOUSSOLE